mercredi 9 février 2011

Rencontres sous-marines

Voici la plus belle rencontre en vidéo, lors de ma 8ème plongée. A ce moment, on devait être à près de 15m de profondeur. C'est mon instructeur qui tenait l'appareil à ce moment, et à la fin il se retourne vers moi :


... Et quelques rencontres colorées :





;-)

jeudi 20 janvier 2011

Chiang Mai/Lampang en vélo.

Chiang Mai, c'est la grande ville du Nord de la Thaïlande. Une fois mon amie thaï repartie pour Bangkok, je m'y retrouve seule et décide de m'essayer au vélo, pour voir.
Location d'un vélo,  pas trop de choix. Un mountain bike, mais au moins avec porte-bagages et même, des sacoches ! :-)
C'est parti ! Comme je vous le raconte ici sur la route :

Ce 1er jour, j'ai réalisé que le centre des éléphants de Lampang, que je voulais voir, était sur ma route ! Trop fort ! :-) Je décide d'essayer d'y passer la nuit, car 70 km de vélo un premier jour, c'est tout à fait suffisant. J'arrive au centre des éléphants alors que la nuit commence à tomber (c'est marrant, on est habitués à ce que les jours soient longs quand il fait beau et chaud.... Ici c'est différent, il fait beau et chaud... mais la nuit tombe vers 18 heures ! Et les magasins et services divers ferment tôt, entre 15h30 et 18h...)
Il y a à l'entrée du parc quelques baraques où on peut manger. Je décide de prendre le temps de manger avant que tout soit fermé. On verra pour dormir après.

3/4 d'heures plus tard, je suis bien rassasiée, mais par contre il fait nuit noire. Si le mountain bike a une lumière ? Of course not. Si moi j'ai pensé à avoir une torche ? Pas une seconde !
Je rentre dans le parc, dans l'espoir d'y trouver un moyen de me loger pour la nuit. Apparemment il y aurait un camping... encore faut-il le trouver dans le noir, espérer croiser un responsable, et espérer qu'il ait une tente à me louer... et que j'arrive à la monter dans le noir... Toutes choses hautement improbables...

Sur le chemin, c'est magnifique. Une nuit noire comme on n'en voit jamais, plein d'étoiles. Rien d'autre à voir, noir total, mais beaucoup, beaucoup à entendre. Puisque personne ne m'attend et que j'ai peu d'espoir pour la nuit, je prends tout mon temps pour faire des enregistrements :





Après 2 bons kilomètres il semblerait que je rentre dans le centre... derrière une colline quelques lumières humaines... Je grimpe avec mon mountain bike (à la main, le mountain bike, hein !), quelques thaïs rassemblés, ils comprennent ce que je cherche (à cette heure c'est pas trop difficile) et m'indiquent de continuer un peu plus loin, ce que je fais,  de nouveau dans le noir quasi intégral, en manquant de tomber dans un fossé... Ca sent vraiment pas bon ce plan, je commence à désespérer complètement de trouver quoi que ce soit dans le noir total. Nuit à la belle étoile en perspective, entre nature trop sonore pour dormir sans angoisse, et quelques habitations inconnues.... :-/

Une des femmes croisées sur la colline dévale la pente, va trouver quelqu'un dans une hutte, conciliabules. Dans ce moment de grande solitude, j'ai espéré un moment qu'elle venait vers moi. Mais peu après, chance, la personne qu'elle est allée trouver vient vers moi avec entrain :
- You're alone ? Come ! Come with me, you can sleep in my house !!

Je fais donc connaissance avec Joy, jeune fille de 18 ans environ, qui parle un anglais tout à fait remarquable. J'apprends que nous sommes dans le village des mahouts (conducteurs d'éléphants), et que le père de Joy est mahout.


Je fais aussi connaissance avec la hutte en bambou de la famille de Joy.

(en haut à gauche, des peintures d'éléphants)


Dès que j'entre, Joy me présente fièrement son ordi avec sa carte 3G, et me demande si je veux aller sur Facebook. Ma foi, en cette circonstance, ça ne s'impose pas... mais pour lui faire plaisir je vais vérifier mes mails. C'est là que j'ai pris connaissance de vos mails de Bonne année ! :-)



Bon, malgré les différences, une chambre d'ado reste une chambre d'ado... :-)



Joy (et sa hutte) est pour moi le parfait condensé de la Thaïlande. Elle vit dans la hutte la plus simple qui soit... mais a passé UN AN dans une famille californienne. Grâce à un échange (?).
Non c'est pas une blague. D'ailleurs son "père" américain va bientôt passer la voir.

Finalement, je n'ai pas cessé d'être surprise pendant ce voyage par les contrastes étourdissants des Thaïlandais. Le constraste énorme entre très pauvres et très riches, bien sûr, mais pas seulement. Contraste d'une vie simple, mais avec IPad. Contraste entre les habitations très rudimentaires et les 4x4 de leurs habitants. Et contraste le plus parfait, le plus accompli, le plus incroyable et inespéré, avec Joy entre Californie et hutte de bambou.